L’âne ne supporte pas les espaces clos, restreint. Il risque de déprimer ou de fuguer. Il a besoin d’exercice, il a besoin de grignoter des fibres, buissons, broussailles, il aime arpenter son domaine, observer son environnement, de se creuser une baignoire... et tout ça, il ne pourra pas le faire dans un espace restreint.
L’abri :
- Un espace de 10 m² plus cinq m² par âne supplémentaire est une bonne solution. Pour un âne, cela fera donc 10 m², pour deux 15 m², pour 3, 20 m²… comme un âne ne doit jamais être seul, la taille donc minimale de l’abri sera de 15 m² au minimum.
- La porte doit être au sud et toujours ouverte.
- L’abri doit être haut, au moins 2m50 car l’âne craint l’humidité et étanche au vent.
Le parc d’hiver
- Devant l’abri, on trouve le parc d’hiver.
- Il doit faire au moins un acre (un demi hectare environ) et idéalement être plat et posséder des arbres, buisson, broussailles sur au moins le tiers de sa superficie. L’âne peut ainsi grignoter des fibres, faire de l’exercice et s’abriter au besoin.
Les pâturages
On compte un acre par âne minimum.
Le parc d’hiver qui sera brouté tôt au printemps et tard à l’automne est ’’sacrifié’’ piétiné, brouté trop raz. il ne pourra pas nourrir les ânes en été.
Il faut un acre par âne de pâturage clos par une bonne clôture en grillage et subdivisé en parcelles divisée par des clôtures électriques.
Les conséquences d’un enclos trop petit sur l’âne
Je vois régulièrement des ânes dans des box de 3m x 3m, sur des terrains exigus.
Les conséquences sont nombreuses. l’âne est souvent suralimenté, sans exercice, il devient aigri, agressif, malades, dépressif, fugueur et dangereux. Certains se laissent mourir dans ses conditions.
Plusieurs des ânes du Val ont été dans ce cas. Remis dans des conditions optimales, ils sont redevenus des ânes doux en bonne santé.