
Pendant une tempête, je viens filmer les ânes.
Je me tiens dos à la clôture, adossé à un arbre, en plein vent, je filme les éléments déchaînés...
Les yeux fixés dans le viseur de la caméra, je suis concentré sur le cadrage de mes images quand je sens derrière moi une présence, un mouvement.
Je décolle l’œil du viseur et je vois s’enfuir dans mon dos une bestiole. Un coyote !
Il est parti comme une fusée, j’ai à peine eu le temps de le voir.
Je regarde les traces. C’est bien un coyote !
Il est arrivé de la rivière, il a sauté ma clôture et a contourné mes bâtiments, a traversé mon jardin et est parti rejoindre un bois à 200 mètres.
Il est passé à côté du parc d’hiver des ânes le contournant, les coyotes ont peurs des ânes et comme j’étais dos à un arbre, il ne m’a vu que quand je me suis retourné pour le voir. Il était à moins de 10 mètres. J’étais tellement surpris, autant que lui, que je n’ai pas eu le temps de filmer !
Les ânes n’ont rien à craindre des coyotes, ils les tuent.
